EFFETS SECONDAIRES
ÉTAPE 1 : Le minoxidil vous gratte le cuir chevelu - et ce n'est pas "normal" comme on vous le dit.
Marie se grattait discrètement le cuir chevelu pendant toute notre consultation. "Désolée, c'est mon minoxidil. Ça me démange depuis 6 mois mais mon dermato dit que c'est normal." Normal ? Voici ce que "normal" signifie vraiment : 41% des femmes sous minoxidil rapportent des démangeaisons et une sécheresse intense du cuir chevelu. Une femme sur deux. Ce n'est pas un "petit effet secondaire rare" - c'est la réalité pour presque la moitié des utilisatrices. Marie avait aussi remarqué un duvet sur ses joues qu'elle n'avait jamais eu auparavant. "C'est juste l'âge, non ?" Non. C'est l'hypertrichose faciale - croissance de poils indésirables sur le visage. Entre 3 et 5% des femmes. Personne ne l'avait prévenue. Certaines utilisatrices sensibles rapportent même des palpitations cardiaques. Mais le pire effet secondaire ? L'effet rebond. Marie appliquait son minoxidil depuis 18 mois. Au début, elle avait vu un peu de repousse. Maintenant ça stagnait. "Mais si j'arrête, mon dermato m'a dit que tout va retomber - pire qu'avant. Je suis coincée pour toujours, c'est ça ?" Oui. Parce que le minoxidil ne répare rien. Il maintient artificiellement vos follicules en phase de croissance. Le jour où vous arrêtez ? Tout s'effondre. 60€ par mois. Pour toujours. Ce n'est pas un traitement - c'est une dépendance médicale.
ÉTAPE 2 : Le finastéride et les PRP - on vous fait payer cher pour une roulette russe médicale.
Avant que Marie ne reparte, je lui ai raconté l'histoire de Claire, 52 ans. Son dermato lui avait prescrit du finastéride off-label (normalement interdit chez les femmes). "Ça bloque la DHT," il lui avait dit. Ce qu'il ne lui avait pas dit : le finastéride est formellement déconseillé - voire interdit - chez les femmes en âge de procréer. Pourquoi ? Effets tératogènes avérés (malformations fœtales). Même ménopausée, après 6 mois Claire avait développé : troubles du cycle, baisse de libido, changements d'humeur. "Mon mari pense que je suis dépressive," elle m'avait confié. Et comme le minoxidil - si elle arrêtait ? Tout repartirait. Puis il y avait Léa. Elle était venue me voir après 4 séances d'injections PRP. 800€ la séance. Quatre fois. 3200€. "Des résultats ?" je lui avais demandé. "Honnêtement ? Je ne sais pas. Peut-être un peu. Ou peut-être que j'imagine." J'ai vérifié les études. 12 études récentes sur le PRP. Le constat des chercheurs ? "Aucun protocole standardisé n'existe." "Les résultats varient grandement d'un praticien à l'autre." Une étude (Mapar 2016) n'a montré AUCUNE amélioration objective. Une autre (Puig 2016) pareil. Léa avait payé 3200€ pour une loterie médicale où même les scientifiques ne peuvent pas garantir les résultats.
ÉTAPE 3 : La photobiomodulation - 40 ans d'usage sans les effets secondaires qu'on vous cache ailleurs.
Je suis revenue vers Marie. "Et si je vous disais qu'il existe une méthode approuvée par la FDA depuis 1987, validée par plus de 15 études randomisées contrôlées, sans aucun effet secondaire connu en 40 ans d'usage médical ?" Elle a froncé les sourcils. "Impossible. Mon dermato m'en aurait parlé." La photobiomodulation. Lumière rouge, 620-660nm. Aucune hormone perturbée. Aucun médicament dans votre corps. Aucune dépendance chimique. Les seuls "effets secondaires" rapportés dans la littérature médicale ? Amélioration de la qualité de la peau du cuir chevelu. Normalisation de la séborrhée. Dans certains cas, re-pigmentation inattendue des cheveux grisonnants. Quatre mois plus tard, Marie m'a envoyé des photos. Elle avait arrêté le minoxidil. Protocole photobiomodulation : 25 minutes tous les 2 jours. Mois 1 : "Mon cuir chevelu ne me gratte plus." Mois 2 : "La chute s'est arrêtée complètement." Mois 4 : "Je n'arrive pas à y croire. +41% de densité." Plus de démangeaisons. Plus de duvet sur les joues. Plus de dépendance à un flacon à 60€ par mois. "Pourquoi personne ne parle de ça ?" elle m'a redemandé. Je vous pose la même question.

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